Boulevard Faidherbe

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Amiens - Boulevard Faidherbe

Boulevard Faidherbe carte postale reproduite par Paule Roy dans - Chronique des rues d'Amiens Tome 4

Boulevard Faidherbe porta d'abord le nom de "boulevard Saint Jacques" - puis "Boulevard Cornuau" du nom du préfet qui lutta avec son épouse en 1866 contre l'épidémie de choléra qui touchait alors la ville. Après la guerre de 1870, il fut rebaptisé Faidherbe en l'honneur du général qui commandait l'armée du nord remportant les batailles de Bapaume et de Pont-Noyelles.

Dans l'annuaire de 1832 figurent, Boulevard Saint Jacques, la filature de laines peignées Lefebvre-Pinchon, un fondeur de métaux Grandpré, et un marchand de sapin et bois du nord, Delahaye-Martin. A la fin du XIX, une école religieuse dirigée par des frères est installée au 33 on la trouve à cette adresse encore en 1905. Toujours fin XIX l'entreprise de pavage et d'asphalte Périmony était installée au 19 du boulevard. (src : Paule Roy - Chronique des rues d'Amiens Tome 4)

Durant la Guerre 1914 - 1918

Au petit matin du 12 mai 1915, un avion allemand largue un obus sur la rue

Le 10 avril 1918, le boulevard est à nouveau touché par les bombardements: 3 tués.

XX ième siècle

• Au début de la rue numéro 1-3 apparait en 1955 un cabaret (annuaire de 1955) - bizarrement il ne figurait rien à ce numéro avant guerre.

• Au 33 - 35 en 1932 on trouve le "Comptoir amiénois" nommé dans les années 1950 "Comptoir amiénois Unico"

• au 45 en 1932 un couvreur nommé Helluin

• Au 93 en 1929 on trouve L. Gambier intermédiaire de Fonds de Commerce on le retrouve dans l'annuaire de 1932 - il est remplacé en 1946 par Dupontreué agence ( immobilière ? ) - en 1955-58 l'immeuble est partagé y exerce un comptable P. Devilliez et deux Veuves Mesdames Roynette et Bettembos. En 1970 un autre expert comptable C. Roy partage le bâtiment avec Mme Preveral.

• Au 99 le centre des "contributions indirectes" est déjà présent en 1946 ( on trouve aussi dans les années 1950 le 99 - 101 )

• Dans l'annuaire de 1946 est indiqué au niveau du 124 "baraquements" et la rue est numérotée jusqu'au 146 plus tard la rue s'arrête au numéro 99 - on trouve aussi dans les annuaires des années 1950 la mention d'une "cité relais" avec différents bâtiments. A noter que jusqu'en 1971 l'annuaire fait mention de baraquements.

A la reconstruction, après la seconde guerre mondiale, l'îlot Faidherbe accueille le premier grand ensemble immobilier (1947) : cent quarante six logements dit ISAI (Immeuble Sans Affectation Individuelle).

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  les ISAI

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  dans les années 1950 fête / carnaval