Bibliothèque Municipale

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La bibliothèque Louis Aragon est située 50, rue de la République.

Naissance de la bibliothèque

La bibliothèque communale est construite en 1823, sur les plans d'Auguste Cheussey, architecte de la ville. L'édifice est érigé à la place de l'ancien couvent des Dames de Moreaucourt.

Le coût de sa construction est de 150000 francs.

Elle ouvre au public le 4 novembre 1826.

Fonctionnement

Henri Calland détaille, dans la 2e édition de son Guide de l'étranger à Amiens, les horaires d'ouverture : "la Bibliothèque est ouverte, tous les jours, le dimanche excepté, de onze à quatre heures ; et tous les soirs, de six à dix heures, depuis le mois d'octobre jusqu'au mois de mai. — Les vacances durent tout le mois de septembre".

Les collections

Au moment de son ouverture, la bibliothèque communale peut accueillir jusqu'à 50000 ouvrages. Elle conserve aussi bien des manuscrits que des imprimés.

Ses collections sont constituées des livres confisqués aux maisons religieuses et aux émigrés. En l'an II, ceux-ci sont déplacés dans l'abbaye de Saint-Jean. Ils sont, par la suite, donnés à l'école centrale. De 1806 à 1810, ils sont stockés dans une galerie du Palais de Justice. Ils rejoignent, ensuite, une salle du couvent des Dames de Moreaucourt.

Les collections s'enrichissent également de dons. À sa mort en 1842, le rentier Louis Jacques Alexandre Cozette lègue 5000 volumes à la bibliothèque. En 1851, la bibliothèque médicale du docteur Baudelocque rejoint les collections, suivie deux ans plus tard par des dons du docteur Charles Gabriel Lemerchier, ancien maire d'Amiens, et du docteur Jean-Baptiste Barbier, directeur de l'École de Médecine.

La Bibliothèque Municipale pendant la seconde guerre Mondiale

Durant la drôle de guerre la Bibliothèque connait un surcroît de fréquentation avec les militaires en garnison, mais avec les premiers bombardements allemands la ville se vide et seul son concierge M. François Lecocq, reste sur place. Grace à lui les amiénois retrouvent à leur retour d'exode une bibliothèque ou aucun opus ne manque malgré les pillages.