Rue d'Engoulvent

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Amiens - Rue d'Engoulvent

La rue d'Engoulvent ou de Coulle volant, des Golvans - le Coulle-Volant serait l'ancien nom de l'épervier. On a des traces de cette rue jusqu'au XV siècle. Au moyen âge jusqu'au XIX siècle la rue est bordée d'arbres. Entre les arbres, les cours d'eau et les pavés la maintenance de la voirie était complexe et les archives gardent trace de multiple intervention sur la chaussée de la rue d'Engoulvent. La rue a fort longtemps accueilli des ouvriers du textile.


Jusque dans les années 1930 on trouve la mention de la cour du Landit



La rue d'Engoulvent au XIX ième siècle

la rue d'Engoulvent vue par duthoit


  • Au N° 11 en 1871 un maître menuisier Pezé
  • Au 13 un certain Roch est "exécuteur des hautes oeuvres" - un bourreau pour faire court.
  • Un atelier à Bateau était installé en face de celui des Marissons sur l'autre rive du canal. Il apparaît à cet endroit dès la fin du XIVe siècle.
  • Au N° 17 un dépôt de la fabrique de chaussures Félix Hunnebelle - on y retrouve aussi un certain Chatelain qui fabrique du savon.
  • au 21 Follet fabrique de la gélatine en 1871 puis on trouve en 1891 Dubois Arché a un atelier de "colle de peau" - Paule Roy qui cite ces métiers ne précise pas ce qu'était la colle de peau - il s'agirait d'une colle utilisant la peau de lapin, ou parfois de vache, de porc utilisée comme liant dans la peinture à la colle, ainsi que dans divers techniques d'ébénisterie.
  • au 21 bis Thierry fabrique lui de la ouate.

La rue d'Engoulvent au XX ième siècle

Maxence Van der Meersch, écrivain français né à Roubaix en 1907 situe une partie de l'action de son roman "Corps et ames" dans le Quartier Saint Leu un des personnages du roman résidant dans un meublé au 27 de la rue d'Engoulvent. "La rue d'Engoulvent, couloir étranglé et médiéval, avec ses bicoques ténébreuses, longeait un étroit canal, un bras de la Somme, encaissé entre deux murs de briques, au fond duquel coulait, parmi les pierres, les vieilles casseroles et les ferrailles, un cours rapide d'eau verte, étonnamment claire. Au fond de la rue, un petit pont de granit tout bossu enjambait le canal, reliait la chaussée au chevet de l'église Saint-Leu. Le 27 était là tout près du petit pont."

Durant la Guerre 1914 - 1918

Le 26 mars 1918 au soir, un obus largué par un avion allemand tombe sur le numéro 49 de la rue

Après la Première Guerre mondiale

Si de nos jours au 27 rue d'Engoulvent on trouve un immeuble récent, dans l'annuaire de 1932 on trouve bien un immeuble probablement modeste partagée par plusieurs familles.

  • au N°2 s'installe dans les années 1930 l'atelier de cartonnage mécanique Rousseau
  • au 21, 23 et 23 bis est installée dans les années 1920 une Manufacture de Ferblanterie nommée DEBOVE & Cie


La Rue d'Engoulvent aujourd'hui