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Quotidien de sensibilité républicaine fondé en 1868 par [[René Goblet]] - [[Jules Lardière]] et [[Frédéric Petit]]  
Quotidien de sensibilité républicaine fondé en 1868 par [[Frédéric Petit]] , [[Lucien Fournier]], [[René Goblet]] - [[Jules Lardière]]. C'est d'abord une simple feuille hebdomadaire clandestine que publient  [[Frédéric Petit]] et [[Jules Lardière]] puis avec l'aide de [[René Goblet]], de [[Demombyne]], [[Alphonse Paillat]] et [[Charles Dubois]] le titre devient un quotidien dont  [[Frédéric Petit|Petit]] et  [[Lucien Fournier|Fournier]] assume la direction de la publication.


Durant la seconde guerre mondiale une partie de l'équipe se réfugie d'abord en Bretagne à Lorient, le progrès reprendra ensuite sa parution sous le joug allemand. Le progrès de la Somme  cependant ne se compromet pas trop dans la collaboration en s'efforçant de se limiter à des informations pratiques.  
En 1910, le Progrès de la Somme "Journal Républicain Quotidien" tire à 16 000 exemplaires, et dispose de bureaux à Abbeville, Doullens, Péronne. Au cours de la première guerre mondiale il ne suspend sa parution que quelques temps en 1914 puis en 1918, et il ne cessera d'appeler dans cette période trouble, à la mobilisation. Ce comportement patriotique vaudra à la fin de la guerre à son directeur [[Fernand Durotoy]] de recevoir la légion d'Honneur.


Durant cette période le journal est dirigé par [[Maurice Hissler]] qui sera destitué et emprisonné à la fin de la guerre.  
En 1925 le Progrès compte désormais 20 000 abonnés et tire 60 000 exemplaires par jour, c'est le plus important quotidien de la région. Son seul concurrent sérieux et [[Le Journal d'Amiens]] qui est plus conservateur.


Le titre  disparait après la seconde guerre mondiale pour devenir le [[Courrier Picard]] - siège [[Rue Alphonse Paillat]]  
 
Durant la Seconde Guerre mondiale, une partie de l'équipe se réfugie d'abord en Bretagne à Lorient, le progrès reprendra ensuite sa parution sous le joug allemand. Le progrès de la Somme  cependant ne se compromet pas trop dans la collaboration en s'efforçant de se limiter à des informations pratiques. Mais les autorités allemandes imposent leurs sujets : éloge du travail en Allemagne, sélection de lettres de prisonniers...
 
Durant cette période le journal est dirigé par [[Maurice Hissler]] qui sera destitué et emprisonné à la fin de la guerre bien qu'à terme aucune charge sérieuse ne soit retenue contre lui.
 
Le titre  disparait après la Seconde Guerre mondiale pour devenir le [[Courrier Picard]] - siège [[Rue Alphonse Paillat]]  





Dernière version du 25 mai 2014 à 11:31


Quotidien de sensibilité républicaine fondé en 1868 par Frédéric Petit , Lucien Fournier, René Goblet - Jules Lardière. C'est d'abord une simple feuille hebdomadaire clandestine que publient Frédéric Petit et Jules Lardière puis avec l'aide de René Goblet, de Demombyne, Alphonse Paillat et Charles Dubois le titre devient un quotidien dont Petit et Fournier assume la direction de la publication.

En 1910, le Progrès de la Somme "Journal Républicain Quotidien" tire à 16 000 exemplaires, et dispose de bureaux à Abbeville, Doullens, Péronne. Au cours de la première guerre mondiale il ne suspend sa parution que quelques temps en 1914 puis en 1918, et il ne cessera d'appeler dans cette période trouble, à la mobilisation. Ce comportement patriotique vaudra à la fin de la guerre à son directeur Fernand Durotoy de recevoir la légion d'Honneur.

En 1925 le Progrès compte désormais 20 000 abonnés et tire 60 000 exemplaires par jour, c'est le plus important quotidien de la région. Son seul concurrent sérieux et Le Journal d'Amiens qui est plus conservateur.


Durant la Seconde Guerre mondiale, une partie de l'équipe se réfugie d'abord en Bretagne à Lorient, le progrès reprendra ensuite sa parution sous le joug allemand. Le progrès de la Somme cependant ne se compromet pas trop dans la collaboration en s'efforçant de se limiter à des informations pratiques. Mais les autorités allemandes imposent leurs sujets : éloge du travail en Allemagne, sélection de lettres de prisonniers...

Durant cette période le journal est dirigé par Maurice Hissler qui sera destitué et emprisonné à la fin de la guerre bien qu'à terme aucune charge sérieuse ne soit retenue contre lui.

Le titre disparait après la Seconde Guerre mondiale pour devenir le Courrier Picard - siège Rue Alphonse Paillat


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